Fanfiction Diablo III

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Le Passeur

Par Grisenka
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Prologue

Chapitre 1

Rien. Je n'ai pas trouvé. J'ai refait toutes les zones de tous les actes, et je n'ai rien trouvé. J'ai ouvert tous les coffres, cassé tous les tonneaux, visité toutes les maisons sans rien découvrir de spécial. J'ai looté toutes les cachettes, les souches, les cadavres, les âmes damnées, en vain.

Serait-il possible qu'un monstre m'ait échappé ? J'ai ratissé plusieurs fois tous les actes de ce foutu jeu. Je n'ai pas le plus petit doute. Il n'existe plus le moindre monstre à tuer dans cette partie. Et pourtant, aucun portail ne s'est ouvert nulle part. Aucun passage n'est apparu. Les pnj continuent de débiter leurs conneries : « Restez un instant et écoutez moi... »

Moi, aussi ! Qu'est-ce qu'il m'a pris de croire cette stupide rumeur ! Sur un fansite quelconque d'un vague compagnon de run, une pseudo info affirme qu'il existe un niveau secret dans Diablo 2. Pas le niveau de la vache, bien sur, mais un vrai niveau caché, une instance vraiment coton à côté de laquelle un baalrun en enfer pour un perso à poil serait une plaisanterie.

Pour l'activer, rien de plus simple : il suffit de tuer tous les monstres du jeu, du Seigneur Baal au plus petit des déchus, au cours d'une seule et unique partie. Bien entendu, en mode enfer, en hardcore, en solo, sans cheat ni aide quelconque. J'ai du m'y reprendre à trois fois. Ma sorcière est morte stupidement dans les bras de Duriel. Le truc qui n'arrive plus qu'aux noobs... Puis, c'est mon druide qui a succombé aux éclairs de Diablo, boss que l'on sous-estime toujours trop. C'est avec mon barbare que j'ai finalement réussi. Et rien. Enfin presque rien. Bien sur, il me reste une dernière chose à tenter, mais je n'ose pas, j'ai franchement peur : franchir le portail de la destruction final. Si ça ne marche pas, je clos cette partie, et j'aurai fait tout ça pour rien.

Il est bientôt 6 heures du matin, je suis claqué. Je finis un reste de riz froid dans une casserole sale, et je pense sérieusement à me coucher. Après tout, je ne suis peut-être plus tout à fait lucide, et peut-être m'a-t-il échapper un truc évident à faire. De toute façon, je sais que je ne pourrai pas dormir avant d'avoir tout tenté.

Je me lève et vais vers le frigo. Je sais qu'il est vide, mais je ne peux m'empêcher d'aller vérifier. Comme s'il pouvait se remplir tout seul. J'allume le robinet du lavabo qui me sert de salle de bain et regarde l'eau couler, l'esprit vide. Je me passe de l'eau sur le visage, et je me remets derrière mon ordinateur. Je sais que je vais le faire.

Je retourne dans la salle de la Pierre-Monde. Je m'approche du portail final. Je finis mon verre de jus d'orange, respire profondément, et franchis le portail !

Et là, il ne se passe rien. Rien de plus que le baratin habituel : mon barbare aura le privilège, désormais, de se faire appeler Guardian. Et je suis de retour au menu du jeu.

A ce moment, une étrange sensation se fait en moi. Un vide vertigineux m'envahit, exactement comme la fois où j'avais perdu deux mois de salaires à une table de poker, l'année dernière.

Je décolle enfin de mon ordinateur et vais me coucher. Je suis trop crevé pour être déçu ou en colère. On verra demain...
Je m'allonge sur mon lit et bizarrement, m'endors assez vite.

Je passe une mauvaise nuit. Je ne fais pas de rêves, ni même de cauchemars. Mon sommeil est plutôt hanté par des visions angoissantes où se mélangent d'étranges sensations faites de violence, de peur, de fatalité. Je vois du rouge, beaucoup de rouge, et la figure de Diablo qui semble se dessiner au travers d'une fumée noire.


Ce matin-là, c'est la clarté du soleil qui me réveille. C'est plutôt inattendu, car la lucarne de ma chambre de bonne donne plein nord, et est toujours occultée par un drap. Je me redresse, et je comprends pourquoi le soleil arrive à pointer ses rayons sur moi. Je comprends également pourquoi j'ai si froid et pourquoi j'ai si mal dormi : je ne suis pas dans mon lit. Je ne suis pas dans ma chambre non plus. Je suis allongé sur un tapis de feuilles mortes, au pied d'un arbre, dans une forêt.

Je me redresse lentement. L'arbre au pied duquel je viens de me réveiller est un gros chêne noueux. Une forte odeur d'humus emplit l'atmosphère. Il fait frais, le fond de l'air est humide et de nombreux oiseaux saluent cette aube nouvelle de leurs chants. Pas de doute, je suis bien dans une forêt. Qu'est-ce que je fais là ?

Je me mets debout. Je constate que je porte les mêmes habits que la veille, ceux avec lesquels je me suis couché, perclus de fatigue. Un jean et un tee-shirt sales. Je suis pied nu.

Comment ai-je pu arriver ici ? Et d'abord, c'est où, ici ? La forêt la plus proche de chez moi, c'est le Bois de Vincennes. Serait-ce là que je suis ? Il semblerait que non, c'est dans une véritable forêt que je me trouve, et pas dans un bois aménagé de riche banlieue. En tout cas, où que je sois, il faut que je rentre chez moi.

Je décide de me mettre à marcher, en gardant le soleil matinal sur ma droite, vers le nord, donc. Je ne sais pas où je vais, mais je finirai bien par arriver quelque part.

Tandis que j'avance, une idée étrange commence à germer dans ma tête. Mais elle est tellement grotesque que je refuse de la formuler clairement.

Je n'ai pas fait 100 pas que j'aperçois une cabane sur ma gauche. Je me rapproche et constate qu'il s'agit bien d'une cabane en bois, à l'orée d'une clairière. Je me sens rassuré. Sûrement pourrai-je trouvé quelques réponses à l'intérieur. Et puis c'est un véritable soulagement qui s'empare de moi quand je vois la porte de la cabane s'ouvrir. Voilà quelqu'un qui pourra me dire où je me trouve, et peut-être même m'aider. Je force le pas, puis je m'arrête net : ce n'est pas un homme qui sort de la cabane. Non, c'est autre chose. C'est une drôle de créature qui pourrait être un enfant, car elle est de petite taille, mais ça ne ressemble pas à un enfant. Ca a une tête beaucoup trop grosse et trop rouge pour être un enfant. Ca porte des habits, que dis-je des haillons, qui cachent mal un corps malingre et difforme. Ca a la peau rouge, une tête affreuse, et tout ce que cela m'évoque, c'est un... déchu !

La hideuse créature porte des rondins de bois. Elle m'aperçoit à son tour et s'arrête. Nous nous dévisageons quelques secondes. Elle aussi est surprise et semble hésiter. Peut-être réfléchit-elle à savoir s'il lui faut me considérer comme amical ou hostile. En tout cas, sa réflexion ne dure pas très longtemps - ce qui est normal pour un déchu - puisque très vite, elle saisit un rondin de belle taille, jette les autres sur le côté, et se précipite vers moi en poussant un drôle de cri :
« Rakanishu !»

Je suis complètement tétanisé par cette improbable agression et n'arrive pas à réagir. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de fou ?
Hier soir encore, j'étais dans ma petite chambre de bonne du Quartier Latin, en plein coeur de Paris. Je me préparais paisiblement à rater mes examens de mars. Et ce matin, je me retrouve en face d'un déchu qui, armé d'un gourdin grossier, est en train de se jeter sur moi avec la visible intention de m'occire.

Et tandis que je fais un suprême effort de volonté pour sortir de ma léthargie, des mots remontent inexorablement à ma conscience, ceux que j'ai lu sur un fansite quelconque d'un vague compagnon de run : « un niveau caché dans Diablo 2, une instance vraiment coton, un truc de fou comme tu n'en n'as jamais vu... »
Le choc est brutal. Je n'ai pas eu assez de présence d'esprit pour m'enfuir, ni même pour anticiper le coup que veut m'asséner l'affreux lutin rougeaud. Seul, un réflexe maladroit me fait lever les mains pour l'empêcher de me frapper.

Mon adversaire est petit, et je réussis assez facilement à bloquer son coup. Mais emporté dans son élan, il me bouscule et nous tombons tous les deux à la renverse. La situation devient grotesque. Je suis allongé par terre, et sur moi s'agite le déchu. J'ai réussi à saisir le gourdin, et nous nous disputons la possession de l'arme.

Décontenancé, le déchu éructe, crache et m'envoie son haleine putride en plein visage. Dieu, que cette odeur est atroce. Un nausée fulgurante s'empare de moi, et je lâche prise.

Le lutin se dégage et se redresse. C'est alors que je reprends le contrôle de ma volonté. Tandis qu'il retrouve son équilibre sur ses jambes, je me jette sur lui et le fait tomber de nouveau. Puis, avec une détermination que je ne me connaissais pas, je lui arrache son gourdin, et commence à le frapper. D'abord sur les bras qu'il tend à son tour pour se protéger, puis sur le corps et la tête et partout où je peux. Au début, il hurle, puis gémit, émet quelques atroces gargouillis et finit par se taire. Je frappe encore, emporté par une rage frénétique. Le sang commence à m'éclabousser. J'entends les craquements des os qui se brisent.

Quand je m'arrête, bien après, hors d'haleine, le corps de mon adversaire n'est plus qu'une masse informe sanguinolente.

Je me laisse tomber à côté. Je ne sais plus quoi penser. Il ne fait pas de doute que la chose qui gît là est un déchu. Je viens de me battre avec un monstre issu d'un jeu vidéo. Pour de vrai. Je sais bien que c'est absolument impossible, et pourtant, c'est vrai. Je regarde mes mains couvertes de sang. Je suis dans Diablo !

Je ne ressens ni compassion, ni dégoût pour la créature que je viens de tuer, comme si elle n'existait pas vraiment dans mon esprit. Si j'étais un joueur, je looterai ce cadavre à la recherche de quelques trésors. Mais même si j'osais poser mes mains sur ce cadavre abject, que pourrai-je bien trouver dans cet amas de sang, de chair et d'os ! Et je ne suis pas un joueur. Ni un puissant guerrier luttant contre les forces maléfiques. Je ne suis qu'un étudiant qui ne s'était jusqu'alors jamais battu sérieusement avec personne, et dont la seule ambition est de passer son master de linguistique.

Je finis par me relever. Même si je ne suis visiblement plus en état de choc, je n'ai pas la moindre idée de ce que je dois faire. En fait, je n'arrive toujours pas à croire ce qui m'arrive.

Je regarde une dernière fois le cadavre de mon ennemi. Il est bien réel, et je sens encore son souffle nauséabond sur moi. Pour un peu, je le verrai encore bouger. D'ailleurs, on dirait bien qu'il bouge encore. Son bras gauche semble esquisser un léger mouvement. Non, c'est impossible. Je regarde mieux, et effectivement, un tremblement agite ses bras, puis ses jambes. Une sorte de convulsion commence à agiter son corps. Soudain, il crache une gerbe de sang, et redresse la tête. Cette même tête, que je viens de fracasser à coup de bâton ! Elle n'est plus fracassée du tout ! Incrédule, je constate que mon ennemi commence à se relever. Une indicible terreur me submerge. C'en est trop. Je m'enfuis en courant.
Je dépasse la cabane et surgit dans la petite clairière. J'aperçois sur ma gauche une charrette renversée. Le cadavre d'un cheval y est encore attelé. Immédiatement, je pars dans cette direction. J'arrive à penser que s'il y a une charrette, il doit bien y avoir un chemin, et tous les chemins mènent à Rome. Je dépasse l'épave et trouve bien un petit sentier qui s'enfonce dans les bois. Je m'y engage sans hésiter.

Je m'essouffle assez vite, et tandis que je ralentis, je tente de me ressaisir. Peut-être suis-je victime d'une hallucination. Cette créature était morte, j'en suis certain. Comment pourrait-elle revenir à la vie ? Et je comprends enfin. Un shaman. Comment n'y ai-je pas songé plus tôt. Je suis dans Diablo. Les déchus sont toujours en bande, souvent menée par des shamans qui, entre deux lancés de boule de feu, aiment bien ressusciter leurs larbins.

Je ne cours plus. Je me contente de marcher, au moins le temps de récupérer mon souffle. Il fait froid, et j'ai mal au pied gauche. J'ai du le poser sur une mauvaise pierre. Je me rends compte également que j'ai faim. Mais je n'ai plus peur, enfin, plus de manière incontrôlée, et c'est le plus important.

Je poursuis ma route sur le petit sentier, et finis par sortir de la forêt. Devant moi s'étend une vaste plaine, parsemée de champs cultivés et de bosquets. Le soleil est magnifique, et c'est réconfortant. Devant moi, à quelques kilomètres, une épaisse fumée noire s'élève de derrière des collines. Cela doit être un feu d'importance, voire un incendie. Je me dirige instinctivement dans cette direction. Très vite, j'aperçois les toits de ce qui doit être un village. C'est de là que vient la fumée. Probablement des maisons en feu. Pas de doute, je suis dans Diablo.

Je dois m'efforcer de retrouver mes instincts de diabloteur. S'il y a eu une bataille dans ce village, je devrais pouvoir y trouver du matos.
J'arrive assez vite au village en question. Effectivement, plusieurs maisons sont détruites, et une achève de se consumer. Il n'y a pas âme qui vive. La plupart des maisons sont en bois où en terre, elles sont petites et ont un aspect assez misérable. Rien à voir avec les jolies maisons à colombage ou en pierre de taille symbolisant régulièrement les époques médiévales dans l'imaginaire collectif. En fait, ici, l'habitat moyen ressemble plutôt à une hutte grossière. Seul, un bâtiment assez imposant parait de bonne facture. Il arbore une enseigne faite d'une plaque de métal suspendu à une poutre. Ses fenêtres sont munies de solides volets de bois qui sont clos. Je m'approche et frappe à la porte.
Rien ne se passe. Alors que je me dis qu'il n'y a personne ici non plus, du bruit commence à se faire entendre à l'intérieur. Des meubles qui bougent, des pas, des chuchotements. Puis, une voix forte se fait clairement entendre. Peut-être s'adresse-t-elle à moi, mais je ne comprends rien à ce qu'elle vient de dire.

- Excusez-moi, je suis complètement perdu, et j'ai besoin d'aide, affirmé-je à mon tour à voix forte.

Cette fois, c'est sur, la voix me répond, mais je ne comprends toujours pas ce qu'elle me dit. En fait, je crois qu'elle ne s'exprime pas en français.

- Désolé, je ne comprends pas ce que vous dites.

Finalement, j'entends le son très net d'un verrou que l'on tire, et la porte s'ouvre enfin, timidement. A l'intérieur, il fait sombre, et je ne distingue pas grand-chose. A peine quelques ombres qui bougent, des silhouettes agitées. Une semble se rapprocher, et c'est avec beaucoup de circonspection qu'un homme sort de la maison en brandissant une lance. Il jette des regards inquiets dans tous les sens, et semble me faire signe de garder mes distances. Je recule aussitôt. Je me rends compte que j'ai encore du sang sur les mains, et probablement un peu partout sur le corps. Je dois être à faire peur. Je présente mes mains ouvertes en un signe de paix que j'espère universel.
L'homme se met alors à me parler, prononçant des mots dans une langue que je n'ai encore jamais entendu. Les traductions de Diablo ont toujours été des grands moments de l'histoire linguistique, et là, on dirait bien que je suis dans une version vraiment spéciale. Ce n'est visiblement pas une langue latine, ni germanique. En fait, ce n'est pas une langue indo-européenne. Les étranges sonorités ne ressemblent à rien de ce que j'ai déjà pu entendre.

D'autres personnes commencent à sortir du bâtiment principal. Elles ont toutes l'air effrayé et parlent visiblement aussi cette langue étrange.

- Est-ce que quelqu'un peut comprendre ce que je dis, demandé-je sans beaucoup d'espoir ?

Pour toute réponse, à nouveau cet espèce de salmigondis issu tout droit de la planète Zorg. Je me dis alors que même si je ne connais pas cette langue, je connais au moins ce monde.

- Tristram, dis-je avec conviction.

Mon interlocuteur me regarde et semble hésiter, ou attendre, je ne sais pas.

- Tristram, répété-je en pointant mon index vers le sol. Ici, Tristram ?

On dirait qu'il a saisi ma question, et même si je ne comprends pas vraiment la réponse, je crois qu'il a prononcé le nom de ce village - quelque chose comme Sildovar - et a répété le nom de Tristram en montrant du doigt une direction.

Un fol espoir m'étreint, et je répète en prenant bien soin de détacher les mots :

- Ici, Sildovar, Tristram, là bas ?

- Sildovar, Tristram artolone, répond-il en donnant tous les signes d'un acquiescement.

Ca y est, je parle le Zorg !

- Moi, aller Tristram, dis-je une nouvelle fois en joignant le mime à la parole. Par là ?

- Tristram artolone, me confirme encore une fois l'homme en m'indiquant le chemin qui sort du village.

Bon, je sens qu'il ne sert pas à grand-chose d'insister. Je fais un petit signe de la tête qui se veut être un remerciement et je décide de prendre la route. J'ignore pourquoi, mais s'il m'est possible de rejoindre Tristram, je me sentirais vraiment mieux. J'espère juste que le gars ne s'est pas moqué de moi. Il a l'air tellement soulagé de se débarrasser de moi qu'il a pu tout à fait me raconter n'importe quoi.

Tandis que je me dirige vers la sortie, je constate qu'il y a à présent beaucoup de monde dehors. Les villageois ont l'air dépité. La plupart se lamente ou discute avec véhémence. Certains ont l'air complètement hagard. Une vieille femme pleure, assise devant les ruines fumantes d'une maison.

Mais alors que je m'apprête à quitter le village, un petit groupe me rattrape, avec à sa tête l'homme avec lequel j'ai eu cette conversation si enrichissante. Ce doit être le chef du village. Il semble vouloir me présenter deux de ces hommes. Je crois comprendre à ses gestes qu'ils vont m'accompagner jusqu'à Tristram. Puis, il me tend un tas de vieux chiffons. J'accepte cet étrange présent sans en comprendre la signification. Il me montre alors mes pieds, et je comprends qu'il s'agit de chausses. Je n'ai pas la moindre idée de la manière dont il faut enfiler ces « choses », et il est bien obliger de m'aider à les mettre, ce qui a le don d'amuser les autres qui nous regardent.

Ensuite, je suis conduit au puits du village, où l'on me permet de me nettoyer un peu. L'eau est glaciale, mais c'est un véritable bonheur que de pouvoir me débarbouiller. Enfin, on me donne un bâton taillé en pointe. Ce doit certainement être une lance, et même si c'est une arme sommaire, je me doute que c'est déjà beaucoup pour ces paysans.

Je retrouve mes compagnons de voyage à la sortie du village. Ils sont en grande conversation avec le chef qui doit leur donner les dernières instructions. Eux aussi ont chacun une lance, et ils sont également équipés d'un sac de voyage. Ensemble, nous nous mettons en route.
Ca y est. J'ai mon équipement de base, deux mercos, une hypothétique destination qui me tient lieu de quète, la partie peut commencer.
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